Rencontres philosophiques de Langres 2022 - Le travail
La douzième édition des Rencontres philosophiques de Langres a porté sur le thème Le travail. Elle s'est tenue les 6, 7 et 8 octobre 2022. Le programme, les ressources associées aux conférences et aux séminaires sont en ligne.
La 12e édition des Rencontres philosophiques de Langres 2022
Le travail est le thème retenu pour la 12e édition des Rencontres philosophiques de Langres (RPL).
La survie de l’humanité, mais aussi l’opulence des classes ou des nations les plus riches trouve aujourd’hui encore ses conditions pratiques de possibilité dans des opérations qui ne connaissent aucune relâche : l’appropriation et la transformation des sols et les sous-sols, l’exploitation des éléments et des énergies naturels comme aussi des « ressources humaines ». Autant d’assignations au service des appareils productifs, où le travail a cette double évidence : celle de l’ingéniosité des gestes et des ouvrages grâce auxquels se gagne un monde habitable ; celle de la fatigue, de la peine, de l’usure souvent prématurée et irrémédiable des corps. On peut travailler sans même gagner sa vie, ni posséder un véritable métier, et sans bénéficier de la relative fierté de celui qui, d’une manière ou d’une autre, sait y faire, dont le tour de main ou l’agilité d’esprit appellent une commune et solide considération. Souvent, on est simplement employable, voire jetable, particulièrement lorsque les fenêtres d’opportunité du marché mondial réorientent les flux de l’investissement, comme ceux de la recherche et du développement technique le plus avancée.
Le travail est pour nous comme une enveloppe destinale dont il faut aussi, prosaïquement et précisément, déceler et dévoiler les mécanismes susceptibles de nous en donner une maîtrise, un jour peut-être, suffisamment libre. Les Rencontres Philosophiques de Langres 2022 y ont travaillé à leur manière, aussi attentivement et précisément que possible.
Programme du séminaire de formation RPL 2022
Ce séminaire de formation se décline en deux volets :
- une série de conférences pour renforcer le dialogue entre des universitaires, des professeurs de philosophie, des inspecteurs et des formateurs des disciplines concernées par l’approche philosophique du langage ;
- des séminaires à visée didactique pour permettre aux enseignants de poser collégialement les problématiques esquissées par les conférences. Chaque séminaire est préparé par des inspecteurs d’académie – inspecteurs pédagogiques régionaux et des enseignants, dans le cadre d’un travail coordonné par l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche.
La programmation culturelle du festival des RPL, qui associe le grand public, les enseignants et les élèves, concourt à enrichir la réflexion et les échanges dans le lieu emblématique de Langres, ville natale de Denis Diderot.
Les conférences
Travail et usage de notre faculté des concepts
Télécharger le texte de la conférence inaugurale Travail et usage de notre faculté des concepts de Yves Schwartz, professeur émérite, Aix-Marseille Université ou écouter l'enregistrement de son intervention :
Pour nous, la mission de la philosophie, qui en fait une « passion », est de veiller à un usage sain de notre faculté des concepts. Les sciences sociales se choisissent des concepts pour parler de « leur » réel, s’obligent à les justifier. Mais elles ne questionnent pas la légitimité de cette prodigieuse mais ambivalente ressource anthropologique : « désadhérer » du réel, en neutraliser les dimensions singulières, pour le comprendre et planifier son usage.
Cet inconfort dans l’usage des concepts, nous l’avons éprouvé dans la rencontre du travail. Quelle que soit l’extension de ce concept problématique, c’est une forme tendanciellement caractéristique de mise à l’épreuve des rapports entre des savoirs anticipateurs et normatifs et des « faire histoire » humains, réajustant ces normes pour continuer à vivre ici et maintenant en santé. Les ergonomes parlent de l’écart entre le travail prescrit et le travail réel.
Cette immersion dans l’industrieux tend progressivement à déplacer, requestionner de grands thèmes et textes philosophiques. Qu’est-ce qui est en jeu dans ces renormalisations de l’activité humaine ? Conscience, sujet soi, « corps-soi » ? Quelle nature des savoirs soutenant ces réajustements ? Quelles valeurs portent ces deux types de savoirs ? Quelle épistémologie en concevoir ? Et quels scénarios peuvent en résulter dans les rapports savoirs/pouvoirs ?
D’un côté, les grands textes philosophiques, dans leur génie et leurs limites, nous aident à formaliser ces situations fécondes d’inconfort intellectuel. Et par ailleurs, cette ambivalence du concept requestionne son usage dans toutes les sciences sociales.
Le travail n’est qu’un point de départ pour ce requestionnement philosophique ; mais c’est un point de départ fécond.
- 1988, Expérience et Connaissance du Travail. Editions Sociales. Présentation G.Canguilhem, Postface B.Bourgeois.
- 1992, Travail et Philosophie, Convocations Mutuelles. Octarès Editions.
- 1997, Reconnaissances du Travail. Pour une approche ergologique (sous direction). P.U.F.
- 2000, Le Paradigme ergologique ou un métier de Philosophe. Octarès Editions, Toulouse.
- 2001, Philosophie et Ergologie, Conférence à La Société Française de Philosophie (22/01/2000), Vrin.
- 2021, Travail, Ergologie et Politique. La Dispute.
Avec Louis Durrive :
- 2003, Travail et Ergologie, Entretiens sur l’activité humaine. Octarès Editions.
- 2009, L’activité en Dialogues, Entretiens sur l’Activité humaine (II), suivi de Manifeste pour un Ergoengagement. Octarès Editions.
Avec Renato Di Ruzza :
- 2021, Agir Humain et Production de Connaissances, Epistémologie et Ergologie. Presses de l’Université de Provence.
Comment le travail est-il devenu un marché ?
Télécharger le texte de la conférence Comment le travail est-il devenu un marché ? d'Aude Lambert, professeure de philosophie, lycée Claude Monet, Le Havre, académie de Normandie, télécharger le support de présentation ou écouter l'enregistrement de son intervention :
Le travail semble spontanément constituer un objet central de l'économie. Mais si on peut l'admettre pour la macroéconomie qui prend pour objets des phénomènes globaux comme le chômage, il n'en va pas de même de la microéconomie dont l'échelle d'analyse est individuelle.
On pourrait alors encore supposer que le travail fonde la valeur des objets échangés par les agents économiques. Pourtant, si on l'entend comme l'effort par lequel ces objets sont produits, on est surpris par son absence. Les concepts microéconomiques fondamentaux de préférence, de contrainte budgétaire et de maximisation l'oblitèrent étonnamment.
Il s'agira donc d'expliquer comment le travail est devenu un bien comme les autres qui ne détermine plus la valeur des objets échangés - comme dans l'économie classique - mais dont la valeur est déterminée sur un marché.
Nous montrerons comment ce renversement, par lequel la microéconomie standard s'est constituée à la fin du XIXe siècle, a en particulier été opéré par la révolution marginaliste.
Travail vivant, nature et capitalisme : une perspective contemporaine, entre philosophie sociale et marxisme écologique
Télécharger le texte de la conférence Travail vivant, nature et capitalisme : une perspective contemporaine, entre philosophie sociale et marxisme écologique d'Alexis Cukier, maître de conférences en philosophie morale et politique, Université de Poitiers ou écouter l'enregistrement de son intervention :
Cette conférence examinera le concept de travail vivant, développé par Marx notamment dans les Grundrisse, au prisme des enjeux contemporains du marxisme écologique.
Il s’agira de montrer que c’est la logique normative du travail vivant, plutôt que celle de l’État ou de l’activité militante, qui peut constituer un fil conducteur pour une révolution écologique et sociale capable de dépasser le mode de production capitaliste, irréductiblement écocide, afin de préserver et prendre soin des cycles de la nature nécessaires au maintien d’un monde habitable pour les êtres humains et les autres vivants.
Pour le montrer, on proposera une démarche de philosophie sociale de l’écologie, en insistant sur le moment de reconstruction du concept de travail vivant (Lebendige Arbeit) à partir des apports de Hegel, Marx, Gorz et Dejours.
Cette démarche permet d’intervenir dans les débats autour de la thèse de la « rupture métabolique » (Bellamy Foster) comme modèle pour penser la catastrophe écologique en cours, et les moyens de la conjurer.
- Travail vivant et théorie critique (Puf, 2017).
- Qu’est-ce que le travail ? (Vrin, 2018).
- Le travail démocratique (Puf, 2018) (sous la direction de, avec Katia Genel et Duarte Rolo).
- Le sujet du travail (PUR, 2022).
Transformations managériales et subordination des salariés
Écouter l'enregistrement de la conférence Transformations managériales et subordination des salariés de Danièle Linhart, directrice de recherches émérite, CNRS :
Depuis les années 1980, le patronat a prétendu introduire une rupture décisive avec le taylorisme. Pourtant s’il a introduit une logique de personnalisation de la gestion des salariés, il n’a pas renoncé à la logique taylorienne qui structure l’organisation du travail et l’attaque des savoirs, de l’expérience des salariés.
- Travailler sans les autres ?, Le Seuil, 2009.
- La comédie humaine du travail, Erès, 2015.
- L’insoutenable subordination des salariés, Erès 2021.
Démocratiser les lieux de travail
Télécharger le texte de la conférence Démocratiser les lieux de travail d'Emmanuel Renault, professeur de philosophie, Paris X Nanterre ou écouter l'enregistrement de son intervention :
Les théories de la démocratie ont rarement fait de la démocratisation des lieux de travail un enjeu décisif, alors que la plus grande partie de la population adulte passe la plus grande partie de son existence diurne dans ces lieux où elle est contrainte d'obéir à des prescriptions qu'elle n'a pas le droit de critiquer, ce qui semble fort peu démocratique.
L'objectif de cette intervention est de discuter ce qui est considéré comme les deux principaux arguments en faveur de cette démocratisation du travail : l'argument des « situations parallèles » (le pouvoir d'État est analogue au pouvoir à l'intérieur des entreprises et des administration, de sorte que l'exigence de démocratisation du premier devrait aussi valoir pour le second) et l'argument dit du « rejaillissement » (la démocratisation des lieux de travail rejaillirait sur la démocratisation du reste de la société).
On examinera également la manière dont ces arguments ont été formulés par l'une des principales figures du pragmatisme classique, John Dewey, et par une philosophe contemporaine importante, Elizabeth Anderson.
- Histoire philosophique du travail (Vrin, 2022, collection « Bibliothèque d’histoire de la philosophie », ouvrage dirigé avec F. Fischbach).
- Philosophie du travail. Activité, technicité, normativité, Vrin, 2022, collection « Textes clés », avec F. Fischbach).
- Le travail et ses problèmes. Biologie, sociologie et politique chez John Dewey, Vrin, 2022.
Psychanalyste et analysant : un travail en commun ?
Télécharger le texte de la conférence Psychanalyste et analysant : un travail en commun ? de Georges Juttner, pédopsychiatre, psychanalyste ou écouter l'enregistrement de son intervention :
La psychanalyse est, avant tout, une praxis. Ce texte sera, donc, enrichi de vignettes cliniques, pour montrer ce qu’est réellement le travail du psychanalyste. Au fait, quel est ce fameux travail : On a l’habitude de dire que le psychanalyste « ne fait rien ». C’est justement dans ce « ne rien faire » que réside son travail ; accueillir, écouter la parole du patient – ou analysant en terme lacanien ; le travail actif est du côté du patient, ceci serait son travail ?
Ceci permettra de faire une incursion vers ce qui oppose les psychanalystes et les comportementalistes, à la mode actuellement, et dont on sait bien que le maître mot est : « je sais ce qui est bon pour toi ». Reste à définir ce qu’il en est de l’écoute neutre et bienveillante, assez proche de ce qu’il en est de la rêverie maternelle. Et l’expression à la mode aujourd’hui : « je travaille sur moi » (sur-moi ?). Sans oublier que le Moi est le siège du travail de ses défenses.
Et pourtant, le mot de travail jalonne toute la théorie psychanalytique : travail psychique, travail de deuil, travail de transfert et transfert de travail, travail de l’élaboration théorique. A ce propos, il faut faire référence à l’évolution de la théorie psychanalytique avec, comme pivot majeur, l’œuvre de Freud, enrichie des apports des structuralistes, des linguistes, des anthropologues etc. … tels qu’on les retrouve chez Lacan et Dolto notamment. Philosophes et psychanalystes se rejoignent sur ces thèmes. Il faut, également envisager le travail du psychanalyste lors de sa supervision. Qu’en est-il des critères de la fin d’une psychanalyse ? Freud en disait : « pouvoir aimer et travailler ».
Pour terminer et, en guise de conclusion, il serait évoqué un thème dont l’auteur de ces lignes est à l’origine avec le concept de qualification, renvoyant par l’application en extension de la théorie psychanalytique à la dimension psychique du travail pédagogique des enseignants.
- Divorce pour les nuls (participation, pages 160 et 161) ouvrage écrit par Maitre M. Valot-Forest, réédité en livre de poche.
- « Papa, maman, le juge et moi » le travail d’un pédopsychiatre, expert auprès des Tribunaux, Éditions Gallimard.
Le travail et l’œuvre - une lecture critique d’Hanna Arendt
Télécharger le texte de la conférence Le travail et l’œuvre - une lecture critique d’Hanna Arendt de Nathalie Chouchan, professeure de chaire supérieure en philosophie, lycée Henri IV, académie de Paris ou écouter l'enregistrement de son intervention :
Si l’on doit à Hannah Arendt la distinction du travail et de l’œuvre, d’autant plus importante qu’elle engage la définition de la condition humaine et celle de la culture, nous lui devons aussi les embarras induits par cette distinction des ordres de réalité comme de pratique :
devrait-on considérer que le travail artistique n’existe simplement pas – et que le terme de travail, appliqué à l’art, prend un autre sens que son sens ordinaire ? Devrait-on considérer que l’œuvre n’est en et par elle-même porteuse d’aucun travail, ou seulement par analogie incertaine ou même par métaphore ?
Sans doute la finesse des descriptions qu’Hannah Arendt consacre à l’activité artisanale, aux savoir-faire et aux métiers, permet-elle de relativiser cette opposition. Mais il n’est pas sûr qu’elle suffise à prendre une pleine mesure de ce qu’implique, tant du côté de son auteur que du côté de ceux qui se l’approprie, le travail de l’art, et ce que celui-ci transforme au sein du monde.
- Rédactrice en chef des Cahiers philosophiques (Vrin)
- Les mathématiques, Corpus GF (nouvelle édition 2018)
Le travail comme question sociale pendant la période révolutionnaire 1789-1795
Écouter la conférence Le travail comme question sociale pendant la période révolutionnaire 1789-1795 de Sophie Wahnich, directrice de recherche première classe, CNRS :
Face aux gens qui travaillent, les oisifs apparaissent comme des inutiles voire des nuisibles dans la société révolutionnaire. On assiste ainsi à une valorisation des utiles et à travers eux des gens qui œuvrent afin de faire la meilleure société possible, où règne l’abondance ( les moyens de nourrir chaque personne), la frugalité ( le non gaspillage) et le bonheur ( une logique sociale de commun et de félicité). On assiste donc à un retournement de valeurs en faveur du travail.
De ce fait la société doit à la fois permettre à chacun d’avoir du travail et organise des ateliers nationaux en ce sens, et doit à ceux qui en sont empêchés à savoir les infirmes, malades et vieillards, le droit à l’existence. La noblesse oisive n’a donc plus de place dans la société révolutionnaire. On voit alors apparaître de nouveaux droits créance en faveur du travail, et de la continuation après le travail des droits y afférant : vivre et être bien traité socialement.
Dans ce cadre où la société doit une sorte d’assistance et de retraite aux invalides privés de travail et aux vieux travailleurs, une hiérarchie du travail s’exprime en fonction des difficultés à effectuer ce travail tout au cours de l’existence et de l’utilité de ce travail, en 1794, les cultivateurs sont en haut de cette hiérarchie, la ci-devant noblesse oisive au plus bas.
Nous reviendrons sur les implications sociales et politiques d’une telle construction sociale et juridique.
- Thèse sous la direction de Michel Vovelle, L’étranger paradoxe de l’universel, l’étranger dans le discours révolutionnaire de 1789 à 1794, en 1994.
- HDR sous la garantie de François Hartog en 2007 Histoire des émotions et présents de l’histoire, une histoire politique et anthropologique du sensible en politique.
- La Révolution française n'est pas un mythe, Paris Klincksieck, 2017.
- La longue patience du peuple, 1792, naissance de la République, Paris, Payot, 2008, 536 pages.
- L'impossible citoyen, l'étranger dans le discours de la Révolution française, Paris, Albin Michel, 1997, 403 pages. Réédition avec une postface inédite de l’auteur, Paris, Albin Michel, Bibliothèque de l’évolution de l’humanité, 2010.
Travailler, travailler encore. Utopies et théories
Télécharger le texte de la conférence Travailler, travailler encore. Utopies et théories de Gérard Raulet, professeur émérite, Sorbonne-Université ou écouter l'enregistrement de son intervention :
La tradition utopique compte autant de projets de société promettant l’avènement d’une ère de loisirs que de projets dans lesquels le travail demeure le pilier de la cohésion sociale. Cette double lignée continue d’inspirer certains programmes politiques, mais à la différence des années 1970 une sorte de résignation semble s’être répandue, sinon une soumission à la nécessité économique du financement des retraites.
Travailler, travailler encore, quels que soient par ailleurs les scénarios de décroissance. Ma communication se propose donc, au contact de l’histoire des idées politiques et de la philosophie politique contemporaine, de dresser un bilan des théories et « utopies » sociales qui ont imaginé comment le règne de la liberté peut s’établir sur le règne de la nécessité.
Publications en philosophie politique contemporaine, sur la théorie critique de l’École de Francfort, sur Walter Benjamin et sur la psychanalyse ; notamment :
- Critical Cosmology. Essays on Nations and Globalization, Lanham MD, Lexington Books 2005.
- La philosophie allemande depuis 1945, Paris, Armand Colin 2006.
- Republikanische Legitimität und politische Philosophie heute, Münster, Westfälisches Dampfboot, 2012.
- Das befristete Dasein der Gebildeten. Benjamin und die französische Intelligenz, Konstanz University Press 2019.
- (Gérard Raulet / Markus Llanque, dir.) : Geschichte der politischen Ideengeschichte, Baden-Baden, Nomos 2018.
- (Pierre-François Noppen / Gérard Raulet, dir.) : Théorie critique de la propagande, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme 2020.
Publications plus anciennes sur l’utopie:
- Utopie-marxisme selon Ernst Bloch (Hommages à Ernst Bloch pour son 90e anniversaire, publiés sous la direction de G. Raulet), Paris, Payot 1976.
- Stratégies de l'utopie (collectif, en collaboration avec P. Furter), Paris, Galilée 1979.
Les séminaires
Autour des Rencontres philosophiques de Langres
Créées en 2011, les Rencontres philosophiques de Langres sont une manifestation qui propose de nombreux rendez-vous culturels et de réflexion, pendant une dizaine de jours début octobre, dans la ville natale du philosophe Denis Diderot. La programmation riche, ouverte, festive et accessible à tous irrigue aussi le territoire, cette année jusqu’à Chaumont, Châteauvillain, Vaillant et Saints-Geosmes.
En 2022, le festival et l’association qui le porte changent de nom et deviennent Autour des Rencontres philosophiques de Langres (ARPL). En effet, les Rencontres philosophiques de Langres sont le nom de l’action de formation du ministère chargé de l’éducation nationale destinée aux professeurs et inspecteurs de philosophie et inscrite dans le programme national de formation 2022-2023.
Le festival ARPL est porté conjointement par l’association ARPL, qui a pris la suite du Forum Diderot-Langres et par la Ville de Langres.