Sensibilisation aux premiers secours dans le second degré, au collège et au lycée
Pour sensibiliser les élèves à la prévention et à l'apprentissage des gestes de premiers secours, la période de la scolarité au collège représente un moment privilégié qui s'inscrit dans un continuum éducatif de l'école au lycée.
Prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1)
Au collège et au lycée, le certificat de compétences de citoyen de sécurité civile - PSC1 est accessible à tout élève bénéficiant de la formation appropriée. La sensibilisation de tous les élèves en classe de troisième est généralisée.
Afin de valoriser leur engagement, il est essentiel que les élèves qui se sont engagés à assumer une responsabilité au sein de leur établissement, en particulier tous les élèves ayant un mandat - de délégué de classe, au conseil de la vie collégienne (CVC), au conseil de la vie lycéenne (CVL), au conseil d'administration de l'établissement, comme jeunes officiels à l'UNSS - puissent, à leur demande, bénéficier d'une formation aux premiers secours et obtenir le certificat de compétences de citoyen de sécurité civile - PSC1 ou à défaut, et en fonction des possibilités des établissements scolaires, une sensibilisation aux gestes qui sauvent.
Une attestation, délivrée aux élèves ayant suivi la formation aux premiers secours, est un certificat de compétences de citoyen de sécurité civile-PSC1 qui atteste de l'aptitude à prévoir les risques et à réaliser les gestes élémentaires de secours aux personnes en situation de détresse physique. Elle est une composante du livret scolaire unique.
Sensibilisation aux gestes qui sauvent (GQS)
Tous les élèves, au collège ou au lycée, n'ayant pas reçu une formation PSC1, suivent une sensibilisation aux gestes qui sauvent. En effet, subsidiaire au PSC1, le module de deux heures visant aux GQS vient compléter l'éventail des formations au secourisme proposées aux élèves.
Sauveteur secouriste du travail (SST)
Les élèves des formations technologiques et professionnelles peuvent suivre le même cursus de formation aux premiers secours mais ils bénéficient, dans le cadre de l'enseignement qui leur est dispensé sur la santé et la sécurité au travail dans certaines spécialités, d'une formation de sauveteur secouriste du travail (SST).
Cette formation est sanctionnée par le certificat de sauveteur secouriste du travail. La formation au secourisme est intégrée à la préparation de certains diplômes, notamment en CAP et en baccalauréats professionnels.
L'organisation et le contenu de cette formation sont définis par la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS) sur proposition de l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS).
Seuls sont habilités à dispenser cette formation, les titulaires du certificat d'aptitude pédagogique de SST, à jour de leur formation continue.
Mise en place des formations
Les chefs d'établissement s'assurent de la mise en place dans leur collège d'une formation à la prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1) ou au moins d'un module de deux heures aux gestes qui sauvent (GQS).
Afin de mettre en place ces formations adéquates, les chefs d'établissement peuvent s'appuyer tout d'abord sur les personnels de leur établissement : formateur en prévention et secours civiques (PSC), formateur sauveteur secouriste du travail (SST), formateur aux premiers secours (PS) inscrits sur la liste des formateurs académiques et à jour de leur formation continue.
Les chargés académiques du dossier secourisme accompagnent les chefs d'établissement pour la mise en œuvre de cette formation, en identifiant notamment les formateurs académiques et en faisant le lien avec les associations agréées ou organismes publics habilités à délivrer l'unité d'enseignement PSC1.
Chaque rectorat doit obtenir du ministère de l'éducation nationale un certificat de condition d'exercice pour organiser les formations aux premiers secours des formateurs et des élèves.
Les préfets peuvent également apporter un appui pour accompagner le déploiement de l'apprentissage des premiers secours (PSC1 et GQS) au travers de la mobilisation des associations membres du conseil départemental de sécurité civile.