Les diplômes professionnels
Il existe plus de 550 diplômes professionnels gérés par l'Éducation nationale. Ils sont classés du niveau 3 au niveau 5 du cadre national des certifications professionnelles qui en comprend huit.
Le cadre national des certifications professionnelles comprend 8 niveaux suite au décret n° 2019-14 du 8 janvier 2019 relatif au cadre national des certifications professionnelles et à l'arrêté du 8 janvier 2019 fixant les critères associés aux niveaux de qualification du cadre national des certifications professionnelles.
Panorama des diplômes professionnels
Les diplômes professionnels de l'Éducation nationale sont en constante évolution afin d'adapter leur contenu aux changements technologiques et aux conditions de l'emploi. Chaque année, de nombreux diplômes sont créés, modifiés ou abrogés après avis des Commissions Professionnelles Consultatives (CPC) des secteurs professionnels concernés.
Les CPC rendent un avis conforme portant sur la création, la révision ou la suppression de diplômes et titres à finalité professionnelle et de leurs référentiels (à l'exception des modalités de mise en œuvre de l'évaluation des compétences et connaissances).
Liste des diplômes professionnels de l’Éducation nationale
La liste des diplômes professionnels de l’éducation nationale est consultable sur le site data.education.gouv.fr et permet de disposer d’outils de tris et d’analyse.
Les diplômes professionnels délivrés par l'Éducation nationale ont valeur nationale et sont inscrits dans le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
Réparties par niveaux, il existe environ :
Niveau 3 : emplois d'ouvriers et d'employés qualifiés
- 200 spécialités de certificat d'aptitude professionnelle (CAP)
- 30 spécialités de mentions complémentaires
Niveau 4 : emplois d'ouvriers, d'employés, de techniciens et d'artisans hautement qualifiés
- 100 spécialités de baccalauréat professionnel
- 60 spécialités de brevet professionnel
- 20 spécialités de brevet des métiers d'art
- 30 spécialités de mentions complémentaires
Niveau 5 : emplois de techniciens supérieurs
- 120 spécialités de brevet de technicien supérieur (BTS)
- 30 spécialités de diplômes des métiers d'art
Le règlement général des diplômes professionnels de l'enseignement secondaire (CAP, baccalauréat professionnel, brevet des métiers d'art, brevet professionnel, mention complémentaire) est fixé par décret et figure dans la partie réglementaire du Code de l'éducation. Les différentes spécialités de chaque diplôme sont créées par arrêté.
À compter du 1er janvier 2025, les mentions complémentaires changent de nom et deviennent les certificats de spécialisation. Le reste est sans changement.
Architecture des diplômes professionnels
Les diplômes professionnels de l'Éducation nationale décrivent les compétences professionnelles et générales, ainsi que les savoirs et connaissances qui leur sont associés. Ils respectent une même architecture comprenant :
La présentation synthétique du référentiel du diplôme
Elle présente sous forme de tableau l’ensemble des blocs de compétences professionnelles et transversales du diplôme.
Le référentiel des activités professionnelles
Le référentiel des activités professionnelles (RAP) constitue la base du diplôme professionnel. Il décrit les activités et les tâches exercées par le titulaire du diplôme, précise leurs conditions de réalisation et les résultats attendus dans les milieux professionnels où elles s'exercent.
Le référentiel de compétences
À partir de l'analyse des activités professionnelles, le référentiel de compétences décrit les compétences professionnelles et leurs savoirs associés que le candidat doit maîtriser en fin de cursus pour se voir délivrer le diplôme. Pour chaque compétence, il précise les performances attendues ainsi que les données ou les conditions de réalisation nécessaires à leur mise en œuvre.
Le référentiel d'évaluation
En complément des référentiels d'activités et de compétences, le référentiel d'évaluation définit les critères et les modalités d'évaluation des compétences générales et professionnelles visées.
Les blocs de compétences
Les compétences et connaissances professionnelles et générales associées sont regroupées au sein des diplômes professionnels en blocs de compétences ; chaque bloc de compétences correspond à une unité certificative du diplôme.
Depuis 2016, les candidats préparant l'examen du CAP, du baccalauréat professionnel, du brevet professionnel, de la mention complémentaire, du brevet des métiers d'arts ou du BTS dans le cadre de la formation professionnelle continue ou de la validation des acquis de l'expérience se voient délivrer des attestations reconnaissant l'acquisition de blocs de compétences lorsqu'ils valident les unités correspondantes sans obtenir la totalité d'un diplôme.
À compter de la session d'examen 2020, les scolaires et les apprentis qui échouent à l'examen de l'un de ces diplômes (à l'exception du BTS) mais qui obtiennent une note égale ou supérieur à 10 à une ou plusieurs unités se voient délivrer une attestation ou plusieurs attestations reconnaissant l'acquisition d'un bloc de compétences.
Décret n°2020-726 du 12 juin 2020 (CAP, baccalauréat professionnel, brevet professionnel, mention complémentaire, brevet des métiers d'arts)
Décret n° 2017-790 du 5 mai 2017 (brevet professionnel, brevet des métiers d'art, mention complémentaire)
Décret n° 2016-1037 du 28 juillet 2016 (BTS)
Décret n° 2016-772 du 10 juin 2016 (CAP)
Décret n° 2016-771 du 10 juin 2016 (Baccalauréat professionnel)
Circulaire n° 2016-133 du 4 octobre 2016 (Modalités de délivrance)
Télécharger la Foire aux questions sur les blocs de compétences
Les modalités de certification : unités constitutives du diplôme, règlement d'examen et définition des épreuves
Le règlement d'examen recense sous forme de tableau synthétique les unités de certification, leur coefficient et leurs modes d'évaluation selon le statut des candidats.
Les unités sont évaluées par contrôle en cours de formation (CCF)ou par contrôle ponctuel terminal.
La période de formation en milieu professionnel
Une période de formation en entreprise est obligatoire pour les élèves qui préparent un diplôme professionnel. Ses objectifs et ses modalités d'évaluation figurent en annexe de l'arrêté de création du diplôme. Pour les diplômes de niveaux 3 et 4, sa durée varie de 12 à 22 semaines, selon le diplôme et la spécialité de diplôme.
Voies d'accès et parcours de formation
Les diplômes professionnels se préparent par la formation professionnelle initiale (sous statut scolaire ou par apprentissage). Ils se préparent aussi par la formation professionnelle continue. Par ailleurs, dans le cadre de la validation des acquis de l'expérience, toute personne justifiant d'une activité professionnelle salariée, non salariée, bénévole ou de volontariat en rapport direct avec le contenu de la certification visée, d'une durée minimale d'un an, peut obtenir tout ou partie d'un diplôme ou d'un titre à finalité professionnelle.
Diplômes professionnels et Europe
Le Cadre européen des certifications (CEC)
La Commission européenne avec les États membres de l’UE a élaboré un outil de référence destiné à améliorer la transparence et la lecture des systèmes de certifications entre pays européens : le « Cadre européen des certifications pour l'éducation et la formation tout au long de la vie ».
Il s'agit d'une grille à huit niveaux établie par la recommandation du 23 avril 2008 du Parlement européen et du Conseil, actualisée par la recommandation du 22 mai 2017. Ce texte invite les États membres à établir une correspondance entre leurs systèmes de certification et le CEC, notamment en rattachant leurs niveaux de certifications nationaux aux niveaux de la grille européenne.
Le cadre français des certifications professionnelles comprend huit niveaux depuis le décret n° 2019-14 du 8 janvier 2019 relatif au cadre national des certifications professionnelles et l'arrêté du 8 janvier 2019 : ce cadre français est articulé aux huit niveaux du cadre européen.
La reconnaissance de la mobilité dans les diplômes professionnels
Plusieurs dispositions visent à favoriser la mobilité européenne et internationale pour les apprenants de la formation professionnelle et à permettre la reconnaissance de cette mobilité dans les diplômes professionnels et la certification, soit dans le cadre des épreuves obligatoires des diplômes, soit dans le cadre d'une épreuve facultative dite de « mobilité ».
Un vademecum à l’attention des académies et des établissements de formation a été élaboré, conjointement par le ministère en charge de l’éducation et l’agence nationale Erasmus Plus pour favoriser la mise ende œuvre de ces mobilités et leur reconnaissance dans la certification.
Épreuve facultative de mobilité pour les diplômes professionnels
Une épreuve facultative de mobilité a été créée en 2014 à titre expérimental pour le baccalauréat professionnel. Cette épreuve a été confirmée pour ce diplôme et étendue en 2019 au brevet professionnel, au brevet des métiers d'art et au CAP ainsi qu'à la zone géographique internationale.
Pour chaque diplôme, un référentiel, fixé par arrêté, définit les attendus de cette épreuve facultative en matière de compétences et de savoirs, culturels et professionnels. Et une définition nationale de l'épreuve a également été élaborée.
L'épreuve facultative comporte deux parties d'évaluation :
- la première se déroule à l'étranger dans la structure d'accueil (entreprise ou organisme de formation)
- et la deuxième au retour de l'apprenant dans la structure d'origine.
Une grille nationale pour l'évaluation à réaliser dans le pays d'accueil accompagne la définition de l’épreuve.
- Une attestation MobilitéPro est délivrée par le recteur et jointe au diplôme lorsque les candidats ont réussi l'épreuve.
Arrêté du 30 août 2019 portant création d'une unité facultative de mobilité et de l'attestation MobilitéPro dans les diplômes du baccalauréat professionnel, du brevet professionnel et du brevet des métiers d'art
Arrêté du 30 août 2019 portant création d'une unité facultative de mobilité et de l'attestation MobilitéPro dans le diplôme du certificat d'aptitude professionnelle
Le vademecum Les mobilités européennes et internationales
Le vademecum à l'attention des établissements de formation Mise en œuvre de mobilités à visée certificative à l’étranger dans les diplômes professionnels relevant du ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports
Publications
Collection CPC-études
La collection CPC-études réunit des études produites pour la direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco) par des laboratoires et des consultants en sciences humaines et sociales portant sur
- la politique des diplômes professionnels ;
- le fonctionnement du système éducatif ;
- la prospective des métiers et des qualifications.
CPC-études 2018
CPC-études 2018 n°1 : Langues étrangères et diplômes professionnels : conception et mise en œuvre
L'étude a visé à identifier, caractériser et prendre en compte la « place réelle des langues étrangères dans les métiers visés par les diplômes professionnels de niveaux V à III ».
Elle s'est déroulée en plusieurs étapes et s'est intéressée d'abord aux processus de conception des diplômes professionnels, puis l'enquête a porté sur l'expression des besoins en langues, recueillis auprès d'un échantillon d'employeurs, complétés par les points de vue des acteurs de l'enseignement et de la formation au contact des milieux professionnels, y compris des salariés et des élèves. Dans un troisième temps, l'équipe a recherché les dynamiques pertinentes à l'œuvre dans l'enseignement et la formation professionnelle, tant au travers de dispositifs nationaux que d'expérimentations locales à portée européenne.
Le rapport présente ces différents aspects et propose des préconisations dans des domaines identifiés comme clés, pour prendre en compte les évolutions attendues et mieux répondre aux besoins des acteurs.
CPC-études 2017
Cette étude, conduite en 2017, dresse un état des lieux de la signification et des caractéristiques des concepts de « compétence transversale » d’une part et de « compétence transférable » d’autre part, à travers une analyse bibliographique.
Elle analyse l’usage de ces concepts par les acteurs de la certification et de la formation et par les acteurs du monde économique, notamment en termes de pratiques de recrutement, de promotion et de pérennisation des emplois.
Cette analyse s’est effectuée au travers de l’étude de trois secteurs professionnels : le bâtiment, les industries chimiques et le commerce de gros.
En conclusion, l’étude présente des propositions méthodologiques sur le modèle de la compétence et les notions de « compétence transversale » et de « compétence transférable », ainsi que des propositions méthodologiques pour la construction des diplômes professionnels.
Ce rapport aborde la question de l’organisation et de la mise en œuvre du tutorat des jeunes en formation professionnelle initiale au sein des petites structures (moins de 250 salariés).
L’objectif de ce travail est de mettre en visibilité le tutorat, d’en identifier les enjeux et les processus en action tant du coté des établissements de formation (lycées d’enseignement professionnel et centres de formation pour apprentis) que des structures d’accueil des jeunes.
Trois secteurs d’activités ont été explorés à travers trois formations de baccalauréat professionnel : accompagnement, soins et services à la personne (ASSP), aéronautique option systèmes et métiers de la sécurité.
Cette étude s’intéresse au phénomène de reprise et de réorientation d’études des jeunes titulaires d’un baccalauréat ou d’un diplôme du supérieur dans les formations conduisant à un diplôme professionnel de niveaux V ou IV.
Elle vise plus particulièrement à évaluer l’impact que peut avoir la présence de jeunes « sur-diplômés » dans ces formations.
Un état des lieux quantitatif du phénomène (formations les plus impactées et profils des élèves concernés) et des investigations de terrains sur un échantillon de dix formations ont permis d’émettre plusieurs hypothèses concernant les effets transformateurs de ce phénomène sur les formations elles-mêmes (curriculum réel des élèves, pédagogie, évaluation , etc.) mais aussi sur la logique de parcours, et le positionnement du CAP dans ce parcours, telle qu’elle est perçue et construite par le système de formation actuel.
CPC-études 2017 n°1 : Métiers du numérique et diplômes professionnels de niveau IV
Ce CPC-études présente les principaux résultats d'une étude conduite entre 2015 et 2016 suite à une commande du ministère de l'Éducation nationale (Direction générale de l'enseignement scolaire).
Cette étude propose de réaliser un état des lieux des emplois du numérique. Cet état des lieux fait notamment une focale sur les métiers accessibles au niveau IV baccalauréat et infra. Au-delà du point de situation, elle s'attache à identifier les besoins constatés auprès des entreprises, leurs attentes en termes de compétences et de qualification ainsi que les conditions d'accès aux emplois mentionnés (niveau de qualification, diplôme ou non, savoir-être et soft skills, etc).
Une lecture comparée et critique de l'offre de certification existante en niveau IV est l'occasion d'évoquer le travail de la commission professionnelle consultative (CPC) et la récente rénovation du baccalauréat professionnel « Systèmes Électroniques Numériques » (SEN) de façon à mettre en perspective un éventuel besoin de certification complémentaire (un nouveau diplôme, une mention complémentaire ou tout autre dispositif) au regard de l'existant.
CPC-études 2016
Cette étude, réalisée par le cabinet Sémaphores pour le ministère de l'Éducation nationale (Direction générale de l'enseignement scolaire) vise à analyser les enjeux de treize filières industrielles jugées « stratégiques » par le gouvernement français pour relancer l'économie et les compétences développées dans les diplômes professionnels au regard de ces enjeux.
Elle s'appuie sur :
- une analyse documentaire des contrats stratégiques de filière ;
- l'examen d'une série de référentiels de diplômes professionnels ;
- des comptes-rendus de réunions des commissions professionnelles consultatives et du comité interprofessionnel consultatif sur les années 2010 - 2013 ;
- une série d'entretiens avec les personnes engagées dans les travaux d'ajustement et de rénovation des diplômes.
Cette étude permet de constater que la prise en compte explicite de ces enjeux, au moment de la conception des diplômes professionnels, est rare, pour des raisons multiples (difficulté de rapprochement des travaux des filières et exigences structurelles des diplômes, faible porosité entre les univers etc.). Ce travail permet cependant d'observer des rapprochements plus implicites, les enjeux de filière constituant aujourd'hui une « toile de fond » pour les concepteurs de diplômes professionnels très sensibilisés aux questions d'insertion.
CPC-études 2016 n°1 : Actes du colloque organisé pour les 30 ans du baccalauréat professionnel
Créé en 1985, le baccalauréat professionnel a fêté en 2015 ses 30 ans.
Comme elle l'avait fait en 2011 pour le colloque célébrant les 100 ans du CAP, la Direction générale de l'enseignement scolaire (DGESCO) a souhaité soutenir et s'impliquer dans le colloque international « La voie professionnelle à l'épreuve du baccalauréat et de la hausse du niveau d'éducation : les trente ans du bac pro. Politiques éducatives, normes scolaires et marché du travail » organisé à Lille du 17 au 19 novembre 2015.
Dans les actes de ce colloque sont répartis vingt-sept articles scientifiques rédigés à partir des communications présentées à Lille.
Une première partie, « le baccalauréat professionnel dans les politiques publiques », traite de la question du diplôme inscrit dans son système éducatif, une seconde partie, « le baccalauréat professionnel : acteurs et parcours » aborde les questions de mise en oeuvre et observe le vécu des élèves et des enseignants, dans les formations conduisant au baccalauréat professionnel.
CPC-études 2015
L’existence du métier de « technico-commercial » est réelle, de même que le sont ses perspectives de croissance d’emploi au niveau technicien. Néanmoins, les évolutions du commerce « B to B » accroissent les niveaux d’exigence des employeurs.
Pour demeurer une voie d’accès à l’emploi durable, le BTS « Technico-commercial » va devoir développer chez ses étudiants une culture de l’innovation technique et une aisance dans la relation commerciale durable.
Il devra préparer ces futurs technico-commerciaux à un travail à la fois plus distant et plus collectif. Pour ce faire, les préconisations vont dans le sens du passage au « TC 2.0 », via un dispositif de formation plus attractif et plus visible, qui favorise le rapprochement avec la filière « bureau d’études » et des expérimentations avec des licences professionnelles.
Réalisée par le Céreq dans le cadre d'une convention avec la Direction générale de l’enseignement scolaire (DGESCO), cette étude vise à mieux identifier les métiers de la médiation et de l'intervention sociale, et à analyser le rôle du baccalauréat professionnel Services de proximité et vie locale, créé en 2005, dans l'accès à ces emplois et leur professionnalisation.
L'étude comprend deux parties :
- Une analyse du fonctionnement du baccalauréat professionnel au sein du système éducatif et de ses résultats en matière d'insertion des jeunes diplômés.
- Une seconde partie relative aux besoins des professionnels et aux différents emplois ciblés par le diplôme (mode de recrutement, identification des métiers et activités principales).
À partir d'investigations menées au sein de quatre académies et de l'analyse des caractéristiques des emplois observés, les auteurs proposent deux pistes de réflexion en vue de la future actualisation de ce diplôme.
CPC-études 2014
CPC-études 2014 n°4 : Compétences clés : définitions, usages et formalisation
Cette étude propose d’analyser les différentes terminologies et définitions des « compétences clés » et d’étudier la prise en compte de ces compétences clés dans les pratiques de recrutement et de promotion dans deux branches professionnelles : le commerce-distribution et la restauration collective. Elle s’appuie sur une analyse documentaire et une revue de questions fournies puis une série d’entretiens avec les managers ou responsables des ressources humaines d’une vingtaine d’entreprises, complétée par une enquête par Internet auprès d’entreprises de ces deux branches.
Cette étude porte sur les évolutions des métiers de la coiffure et sur la relation entre les diplômes et certifications professionnelles existants et les besoins des entreprises et des salariés.
Elle s’appuie sur un état des lieux des données qualitatives et quantitatives disponibles sur le secteur de la coiffure, ses emplois ainsi que sur les problématiques de ressources humaines rencontrées par les entreprises.
Elle décrit les profils/métiers du secteur en termes d’activités et de compétences et analyse l’utilisation des différents diplômes de la filière de formation initiale.
Elle apporte un ensemble de préconisations en vue de l’éventuelle rénovation des diplômes notamment ceux dont les référentiels sont les plus anciens.
L’étude monographique sur les jeunes ouvriers de la filière automobile en période de crise, basée sur des entretiens réalisés de juillet 2012 à la fin 2013, apporte un éclairage qualitatif sur les difficultés d’insertion et de retour à l’emploi de jeunes titulaires de diplômes de niveaux IV et V, à l’instar de l’enquête Génération portant sur les jeunes sortis en 2004 et interrogés en 2011.
L’analyse des compétences recherchées par les usines des constructeurs et des fournisseurs automobiles pour les ouvriers qu’ils utilisent, notamment en intérim, met en relief des exigences qui se sont accrues avec la crise.
Cette étude montre que le reclassement des jeunes ouvriers travaillant dans cette filière est ardu dans les deux régions étudiées, Nord-Pas de Calais et Lorraine.
Comment évoluent les emplois et les métiers de la vente et du commerce ciblés par les baccalaréats professionnels « Vente » et « Commerce » ? Et quelles perspectives en tirer pour ces deux diplômes ?
Les commerciaux itinérants ont une activité de plus en plus « technicisée », orientée clients ;
les vendeurs en magasin tendent pour leur part à se recentrer sur leur coeur de métier, à savoir la relation client, mais le plus souvent sur fond d’intensification du travail ;
les télévendeurs/conseillers à distance voient leur activité se complexifier (durcissement des conditions d’exercice, développement de la pratique multicanale...).
CPC-études 2013
CPC-études 2013 n°3 : Modes d'évaluation dans les diplômes professionnels
Cette étude propose une analyse comparative des différents modes d’évaluation dans les diplômes professionnels : contrôle en cours de formation (CCF) et ponctuel.
Quels repères les enseignants construisent-ils lorsqu’ils évaluent ? Que privilégient-ils ?
Les investigations ont porté sur les épreuves professionnelles de deux diplômes emblématiques de la filière industrielle. Elles ont été réalisées dans trois académies et concernaient des enseignants ou formateurs travaillant dans des structures diverses : lycées publics ou privés, GRETA, CFA.
La démarche mise en oeuvre associe des entretiens avec des enseignants et l’observation d’épreuves.
Quelle est la place des diplômes, et de l'ensemble des certifications, dans les conventions collectives ? Comment sont-ils intégrés dans la définition des qualifications ?
Combinant analyse juridique et études des accords de branche entre 2001 et 2010, ce document offre une approche riche et complète de la question de la reconnaissance du diplôme. Il permet ainsi l'actualisation des données existantes sur la question.
Trois monographies de branche aux approches contrastées complètent et illustrent les analyses globales : grande distribution, industrie de la récupération et du recyclage, cafétérias et restauration.
L’étude tente de modéliser l’impact d’une rénovation de diplôme sur la cartographie régionale de l’offre de formation à partir de l’analyse d’un exemple concret : les effets de l’ouverture de la filière préparant au baccalauréat professionnel « Accompagnement Soins et Services à la Personne », en remplacement de celle préparant au BEP « Carrières sanitaires et sociales », sur la demande et l’organisation des formations dans cinq régions et leurs facteurs explicatifs.
Trois modèles d’impact sont ainsi identifiés, fonction des stratégies mises en oeuvre par les certificateurs et opérateurs locaux : la stratégie de complémentarité entre les certifications, la stratégie de concurrence et la stratégie de résistance.
CPC-études 2012
Cette étude propose d’identifier et d’analyser la nature des différents éléments pouvant constituer des « compétences comportementales » et la pertinence de leur prise en compte dans la construction des diplômes pour l’enseignement professionnel.
Elle s’appuie sur un état des lieux de la signification des concepts associés à la notion de « compétence comportementale » et sur une étude des exigences réelles du travail au sein de trois secteurs d’activité : industries de procédés, artisanat du bâtiment, commerce de détail alimentaire et non alimentaire et commerce de gros.
Elle conclut sur des propositions pour prendre en compte ces exigences dans les diplômes et dans la formation.
CPC-études 2012 n°1 : Jeunes et entreprises face aux ruptures de contrat d'apprentissage
Cette étude s’intéresse aux ruptures de contrat d’apprentissage et plus précisément aux conséquences de ces ruptures sur les parcours des jeunes et les pratiques de formation et d’emploi des entreprises.
La méthodologie de cette étude combine plusieurs approches. Dans un premier temps, ont été réalisées une analyse de l’ensemble des études relatives aux ruptures de contrat d’apprentissage et à leurs conséquences sur les jeunes et sur les entreprises ainsi qu’une investigation des évolutions légales en matière d’apprentissage.
Un travail statistique, à partir de l’enquête Génération 2004, a également été complété par des entretiens conduits avec les principaux acteurs impliqués (entreprises, jeunes, responsables régionaux ou des branches).
CPC-études 2011
À la demande de l’Éducation nationale, le Céreq, son centre associé pour la région Pays de la Loire et Dictys Conseil ont réalisé un état des lieux des modalités de participation des professionnels à l’élaboration des diplômes professionnels.
L'étude aboutit à un diagnostic en termes de forces et faiblesses du dispositif actuel de concertation. Elle fait également le point sur les modalités concrètes de mise en oeuvre du modèle d’ingénierie de certification, réactualisé en 2004.
Qui sont les professionnels impliqués ? Quel est leur rôle effectif dans l'élaboration des référentiels ?
Le Céreq présente une analyse des activités d’accueil réalisée pour le compte de l’Education nationale.
À l’heure où l’accent est mis sur l’importance de l’usager/client, dans l’ensemble du secteur des services et au-delà, les activités d’accueil se trouvent valorisées, au moins au niveau du discours, par les entreprises et les organisations publiques.
En même temps ces activités tendent à s’autonomiser en étant confiées à des entreprises spécialisées, ce qui pose la question de leur professionnalisation.
La rénovation récente du baccalauréat professionnel Services Accueil-Assistance-Conseil, créé en 1994 pour répondre aux besoins en matière de prestations d’accueil, a été une première occasion de prendre en compte ces évolutions.
CPC-études 2011 n°1 : Passerelles : dispositifs et usages réels dans le secteur sanitaire et social
L’étude analyse le concept de passerelles entre certifications, leur logique de construction et la réalité de leur mise en oeuvre en s’appuyant sur l’exemple du secteur sanitaire et social, dont la multiplicité de certifications préparant aux métiers de l’aide à la personne (seize ont été identifiées), en font un terrain propice à l’analyse.
Au-delà d’une typologie de ces passerelles, l’étude identifie les freins et leviers à leur mise en oeuvre et à l’atteinte de leur objectif : favoriser les mobilités des apprenants et professionnels.
Revue CPC Info
Cette revue semestrielle développe un thème général et dédie une partie, « Par ailleurs », aux diplômes rénovés ou créés ainsi qu'aux synthèses des publications de la collection CPC-études.
Revue CPC info n° 58 : Le point sur ... Les 30 ans du Bac Pro
Revue CPC info n° 57 : Le " continuum Bac - 3/ Bac + 3 "
Revue CPC info n° 55 : Les diplômes professionnels face aux mutations économiques et technologiques
Revue CPC info n° 54 : Quelle place aujourd'hui pour le CAP ?
Revue CPC info n° 53 : Le baccalauréat professionnel : insertion et/ou poursuite d'études ?
Revue CPC info n° 52 : Le secteur de la mode - habillement - couture