80e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire
À l'occasion du 80e anniversaire de la Libération de la France, des commémorations sont organisées en 2024 et 2025 sur l’ensemble du territoire. Dans le cadre de ce cycle commémoratif, les professeurs du premier et du second degré sont invités à mettre en place des projets pédagogiques et éducatifs.
Actualité
L’appel à projets « Labellisation des projets réalisés dans le cadre du 80e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire » lancé durant l’année 2023-2024 sur l’application ADAGE a rencontré un vif succès. Au total, plus de 1000 projets impliquant 51 000 élèves dans 900 établissements ont pu être labellisés par les comités académiques présidés par les recteurs.
Une nouvelle campagne d’appel à projets est ouverte sur l’application ADAGE jusqu'au 9 novembre. Les enseignants du premier et du second degré porteurs de projets sont invités à y répondre pour demander la labellisation de leurs projets pédagogiques, et l’inscrire dans le parcours de chaque élève (du cycle 3 à la Terminale).
Un cahier des charges est à consulter dans les documents d’accompagnement de l’appel à projets.
Une ultime campagne sera ouverte à partir du 2 décembre 2024.
À savoir : le thème de la session 2024-2025 du Concours national de la Résistance et de la Déportation (CNRD) est : « Libérer et refonder la France (1943-1945) ». Les équipes éducatives inscrivent cette année les élèves sur l’application ADAGE. Pour les établissements qui n’ont pas accès à ADAGE, se référer aux consignes données par les académies.
Voir les modalités d’inscriptions et les ressources sur la page Participer au CNRD.
Les partenaires de la Mission Libération et du ministère chargé de l’éducation nationale proposent des dispositifs et des ressources dans le cadre de ce cycle mémoriel : « Chanter pour se souvenir » avec l’Académie musicale de Villecroze, le projet européen Convoi 77, le dispositif Géomémoire avec le Souvenir français (voir ci-dessous Ressources pédagogiques et documentaires et le cahier des charges dans les documents d’accompagnement d’ADAGE).
La Mission du 80e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire
À l’occasion de 79e anniversaire du Débarquement de Normandie, le 6 juin 2023, le président de la République a annoncé la création d’un groupement d’intérêt public, structure interministérielle chargée de coordonner la commémoration des évènements allant du début de la libération du territoire métropolitain jusqu’à la fin de la guerre.
Une « Mission du 80e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire » assure la préfiguration, l’organisation et la promotion du programme commémoratif de ce 80e anniversaire sur l’ensemble du territoire national et le cas échéant à l’étranger, conformément à l’arrêté du 8 septembre 2023.
Revoir les cérémonies de commémorations sur la page 80 ans de la Libération du site de l’Elysée.
Rappel historique
Après la signature de l’armistice à Rethondes le 22 juin 1940, le territoire français est morcelé et partiellement occupé par l’armée allemande ou, pour une petite zone au sud-est, par l’armée italienne, avant de l’être entièrement à partir du 8 novembre 1942 après le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord.
Après la libération de la Corse en septembre 1943 consécutivement à la chute de Mussolini et l’armistice décidée par le nouveau gouvernement italien, la libération du territoire métropolitain était aussi attendue que redoutée par la population. La crainte d’un enlisement du front, des bombardements alliés ou d’une politique de terre brûlée allemande était très répandue. Pourtant, en moins d’un semestre, la quasi-totalité du territoire national a été libéré, à la surprise générale.
Le débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944 s’accompagne de l’entrée en action sur tout le territoire des Forces françaises de l’intérieur (FFI) constituées dans la clandestinité par la Résistance. Durant près de deux mois, les forces débarquées restent bloquées en Normandie par l’armée allemande. Les populations de Normandie souffrent alors tout particulièrement des bombardements aériens. Mais les mois d’août et septembre 1944 voient une spectaculaire accélération des opérations. Le front allemand est percé, et les troupes alliées, rejointes le 1er août 1944 par la deuxième division blindée du général Leclerc (2e DB), progressent rapidement vers la Bretagne et vers Paris. Le repli de l’armée allemande s’accompagne de massacres parmi les populations civiles (par exemple à Tulle, Oradour-sur-Glane ou Vassieux-en-Vercors). Le 15 août 1944, les forces américaines et françaises réussissent un second débarquement en Provence. Cette fois, les Allemands n’ont plus la force de s’y opposer militairement et ordonnent l’évacuation de tout le sud de la France. Durant l’été 1944, les convois de déportation se poursuivent de la France vers l’Est et la mortalité n’a jamais été aussi forte dans les camps de concentration et dans les centres de mise à mort en Europe.
Le 25 août 1944, Paris est libéré par les troupes de la 2e DB, des Américains et les Forces françaises de l’intérieur. Trois jours plus tard, Marseille l’est par celles de la Première armée française (levée et formée en Afrique du Nord), qui remonte ensuite la vallée du Rhône. Tout le tiers sud-ouest du pays est libéré par les FFI. Les forces alliées débarquées en Normandie et en Provence font leur jonction en Bourgogne à la mi-septembre. Du fait de l’étirement de leurs lignes de ravitaillement, elles ne peuvent poursuivre leur avancée. Le front se reconstitue au pied des Vosges. En septembre 1944, des rafles et des déportations ont encore lieu dans les Vosges et notamment dans la vallée du Rabodeau.
Les Vosges et l’Alsace sont ainsi les derniers départements français à être libérés, pour l’essentiel par des troupes françaises. Les départements du Haut-Rhin et du Bas-Rhin avaient été annexés par le Reich. Honorant le serment de Koufra le 2 mars 1941, la 2e DB entre dans Strasbourg le 23 novembre 1944, qu’elle défend ensuite d’une contre-offensive allemande, et la Première armée dans Colmar le 2 février 1945. Ne sont plus alors occupés par les Allemands que quelques ports de l’Atlantique et la mer du Nord, transformés en forteresses. Les dernières, à Dunkerque et Saint-Nazaire, ne se rendent qu’après la capitulation du 8 mai 1945.
Les derniers mois de la guerre, qui correspondent aux années 1944-1945, ont été les plus meurtriers, pour les civils comme pour les militaires. En Europe, les nazis utilisent leurs dernières forces (humaines et technologiques), espérant jusqu’au bout changer le cours de la guerre alors même que les bombardements de l’aviation alliée s’intensifient. À mesure que les armées alliées progressent à l’ouest comme à l’est, elles découvrent les camps de concentration (à l’ouest, sur l’ancien territoire du Reich) et les centres de mise à mort (à l’est). Le génocide des juifs, désigné aussi sous le terme de Shoah, a provoqué la mort de près de 6 millions de personnes. Plus de 220 000 personnes ont péri lors du génocide des Tsiganes européens.
Le 8 mai 1945, le général de Lattre de Tassigny reçoit à Berlin, avec ses homologues américains, britanniques et soviétiques, l’acte de capitulation allemand qui met fin au conflit en Europe. Le 2 septembre 1945, le général Leclerc représente la France à la cérémonie de capitulation du Japon, qui met un terme définitif à la Seconde Guerre mondiale. Après la défaite de 1940 et l’occupation de son territoire, la France trouve ainsi une place dans le rang des vainqueurs
Sur le territoire métropolitain, la participation d’armées françaises débarquées ainsi que des FFI a été très appréciée de la population. Pourtant, ces armées dépendaient étroitement de l’équipement fourni par les Américains, et n’étaient pas pleinement maîtresses de leurs mouvements, qui devaient s’inscrire dans la stratégie définie par le chef d’État-major interallié, le général américain Eisenhower.
Encore dépendante de ses alliés sur le plan militaire, la France met un point d’honneur à ne plus en dépendre sur le plan politique. À mesure que le territoire français est libéré, une administration provisoire se met en place, sous la double impulsion du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF) présidé par le général de Gaulle, qui foule pour la première fois depuis 1940 le territoire français à Bayeux le 14 juin 1944, et des Comités de libération mis en place localement par la Résistance, tout particulièrement dans les zones où elle a libéré seule le pays. Dans sa réalité politique, le pays connaît un extrême morcellement que renforce la désorganisation des transports.
La priorité du GPRF est de restaurer l’autorité de l’État sur tout le territoire. Cette politique est martelée lors de la tournée du général de Gaulle en septembre 1944 à Lyon, Marseille et Toulouse, où il réclame avec force obéissance aux autorités locales issues de la Résistance. Les FFI sont ainsi intégrées à la Première armée française, pour ceux de ses combattants qui le souhaitent ; les autres sont désarmés et rendus à la vie civile.
Après avoir chassé l’occupant et rétabli l’autorité de l’État, la dernière étape est de restaurer la souveraineté de la nation. C’est le sens que prennent les élections municipales des 29 avril et 13 mai 1945, les premières où votent les femmes ; puis, une fois la paix rétablie, les élections générales du 21 octobre 1945, qui dotent le pays d’une nouvelle Assemblée nationale (la première depuis celle élue en 1936) dotée de pouvoirs constituants.
On mesure l’efficacité de cette restauration de la souveraineté nationale, célébrée à l’occasion de son quatre-vingtième anniversaire, en la comparant à ce qui s’est passé dans d’autres pays européens occupés par les Allemands.
Alors que les tensions au sein de la Résistance française étaient extrêmement vives à l’été 1944, notamment autour du rôle et des intentions des communistes, et que régnait un climat insurrectionnel, la France a su éviter la guerre civile qu’ont connue la Yougoslavie et la Grèce avec la libération.
L’action conjointe du GPRF et de la Résistance intérieure pour combler le vide administratif créé par l’effondrement du régime de Vichy a aussi permis d’éviter la mise en place d’une administration du territoire français du Gouvernement militaire allié des territoires occupés, qui a été instauré en Italie ou en Belgique. Sur le plan international, alors que de nombreux pays voient leurs frontières modifiées en profondeur (par exemple la Pologne), la France a retrouvé l’intégralité de son territoire national comme de son empire, y compris l’Indochine occupé par les Japonais. Pourtant, la sévère répression des manifestations algériennes à Guelma et Sétif le 8 mai 1945, jour de la victoire en Europe, frappe profondément l’opinion algérienne, et sert les mouvements indépendantistes qui vont déclencher neuf ans plus tard l’insurrection marquant le début de la guerre d’Algérie. Le 2 septembre 1945, date de la capitulation japonaise, le Vietnam, qui a été occupé par les Japonais, proclame son indépendance. Des troupes françaises sont envoyées pour s’y opposer. C’est l'origine de la guerre d’Indochine qui s’achèvera en 1954.
La célébration de la victoire sur l’Allemagne nazie le 8 mai 1945 met fin aux combats, mais pas aux souffrances de la guerre. Des centaines de milliers de Français restent sans nouvelles de leurs proches, ignorant s’ils sont morts ou vivants, internés ou déportés en Allemagne, disparus lors des combats de la Libération. Au printemps 1945, plus d’un million et demi de personnes (prisonniers de guerre et civils) doivent rentrer en France. Beaucoup de villes sont détruites. Des blessures ouvertes pendant la guerre sont ravivées lors des grands procès de l’épuration, qui prennent la suite de l’épuration extra-judiciaire de l’automne 1944. En 1953 tous les actes répréhensibles, notamment de collaboration, commis pendant la guerre sont amnistiés, sauf en cas de crime contre l’humanité En effet, cette notion juridique nouvelle, introduite lors des procès de Nuremberg, où sont jugés les principaux responsables nazis, revêt un caractère imprescriptible.
Points d’appui dans les programmes
Les débarquements, la Libération et la Victoire sont abordés à différents niveaux d’enseignement dans les programmes d’histoire.
- Dès la classe de CM2, ils peuvent être traités dans le chapitre « Deux guerres mondiales au XXe siècle ».
- Au collège, ces sujets sont étudiés dans le programme d’histoire de la classe de 3e (« La Deuxième Guerre mondiale : une guerre d’anéantissement » et « 1944-1947 : refonder la République, redéfinir la démocratie »).
- Au lycée, ils apparaissent dans le thème « Guerres européennes, guerres mondiales, guerres totales (1914 ; 1945) » en première professionnelle ; en terminale générale et technologique, ils sont abordés dans le cadre de l’étude de la Seconde Guerre mondiale. En terminale générale spécifiquement, un point de passage et d’ouverture porte sur « juin 1944 : le débarquement en Normandie et l’opération Bagration ».
Ces entrées de programme peuvent être l’occasion d’initier un travail interdisciplinaire en lien avec le français, l’EMC, les arts plastiques, l’histoire des arts, l’éducation musicale, etc.
- En EMC, on peut mobiliser la question de l’engagement mais également celle de la Défense nationale.
- En français, dans le cadre d’une séquence menée en classe de 3e autour de l’enjeu littéraire et de formation personnelle « Agir dans la cité : individu et pouvoir », les élèves pourront être amenés à décrire et analyser des affiches de propagande pour en comprendre les enjeux, ou encore à étudier les messages radio codés et notamment la citation du poème de Verlaine sur les ondes de la BBC.
Découvrir des lieux d’histoire et de mémoire et travailler en partenariat
Préparer la visite et/ou le partenariat
Les équipes éducatives peuvent être amenées à organiser, dans le cadre de ce cycle mémoriel, des visites des lieux d’histoire et de mémoire (musées, mémoriaux, centres d’archives) et/ou à travailler avec un partenaire scientifique ou culturel. L’application ADAGE permet d’identifier des partenaires, de trouver des idées de projets et de consulter les offres des partenaires éligibles à la part collective du pass Culture pour les collégiens et les lycéens.
Dans le cadre du Plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine (2023-2026), la mesure 3.4 prévoit que chaque élève bénéficie au moins d’une visite d’un site de mémoire et d’histoire relatif aux questions de racisme et d’antisémitisme au cours de la scolarité. Pour mettre en œuvre cette mesure, les enseignants sont invités à se rendre sur l’application ADAGE pour renseigner la visite effectuée, trouver un lieu de mémoire proche de leur établissement scolaire ou encore bénéficier d’un financement grâce à la part collective du pass Culture pour les collégiens et lycéens.
Pour plus d’information, consulter la page Agir contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine.
Connaître, pratiquer, rencontrer
A proximité des écoles et des établissements scolaires, une « mémoire de pierre » (monuments aux morts, plaques et stèles) commémore le sacrifice des soldats morts aux combats, l’engagement des résistants, les souffrances des déportés et de la population civile. Des fondations et des associations mémorielles proposent des ressources et des rencontres dans les établissements scolaires.
De nombreux mémoriaux, musées, centres d’histoire proposent des visites de leurs collections et des actions de médiation. Par ailleurs, des centres d’archives (Archives nationales, archives départementales et municipales) ou des établissements publics liés au ministère des Armées (Service historique de la Défense, L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense) sauvegardent des archives et reçoivent des publics scolaires.
Les « lieux de mémoire » portent une charge émotionnelle qui doit être prise en compte par les enseignants dans l’organisation des visites de sites. Une préparation en amont et une restitution en aval sont nécessaires.
Pour plus d’information, consulter la page Lieux de mémoire
Ressources pédagogiques et documentaires
Un calendrier des cérémonies, une cartographie des événements et des projets pédagogiques labellisés mais aussi de nombreuses mises au point historique et des films courts (témoignages de vétérans, historiens) sont consultables sur le site Mission Libération
Des partenaires de la Mission Libération proposent aux enseignants des dispositifs et des ressources pour l’année 2024-2025
- L’Académie musicale de Villecroze
L’Académie musicale de Villecroze est un partenaire conventionné avec le ministère de la l’éducation nationale et de la jeunesse. Elle promeut le chant choral à l’école et est à l’origine, notamment, d’un répertoire jeune public spécialement commandé à des compositeurs de renom.
Dans le cadre de la campagne Adage d’appel à projet « Labellisation des projets réalisés dans le cadre du 80e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire », l’Académie Musicale de Villecroze vous invite à participer à l’opération « Chanter pour se souvenir ». Plusieurs lettres et poèmes de résistants couvrant les années 1940-1945, mis en musique par le compositeur Julien Joubert, sont mis gratuitement à disposition des enseignants, ainsi que les ressources associées. Les classes de collège et de lycée pourront ainsi écouter et chanter ces œuvres, mener des recherches et visionner des documents d’époque, voire monter un clip audio-visuel mêlant poésie, histoire, musique et mémoire.
- Projet européen Convoi 77
L’association Convoi 77 regroupe les enfants, petits-enfants, familles proches ou amis de déportés du « convoi 77 » qui a été le dernier grand convoi de déportation de Juifs, parti du camp d’internement de Drancy pour la gare de Bobigny, le 31 juillet 1944, vers le centre de mise à mort d’Auschwitz-Birkenau.
L’association propose à des collégiens (de classe de 3eme) et à des lycéens de mener des recherches sur les déportés dans les villes ou villages où ils sont nés, ou ont vécu. À l’issue de ces recherches, les élèves réalisent une biographie retraçant la vie de chaque déporté. Cette biographie qui est élaborée à partir des documents d’archives et des témoignages. Ce projet peut être mené dans un cadre interdisciplinaire. Les supports choisis pour la restitution de la biographie sont libres. Ce projet est aussi l’occasion pour les élèves de tisser des liens avec des élèves d’établissements d’autres académies ou de pays étrangers. La biographie finalisée est ensuite mise en ligne sur le site de l’association.
Pour en savoir plus, consulter le site de l’association Convoi 77
- Le Souvenir français
Les objectifs de l’association du Souvenir français sont de trios ordres : - Entretenir les tombes en déshérence des soldats « Morts pour la France », les monuments et les plaques ; - Commémorer en maintenant vivante les cérémonies locales ; - Transmettre en permettant à chaque élève d’avoir visité un lieu de mémoire et avoir participé à une cérémonie commémorative.
Dans le cadre du cycle mémoriel, le Souvenir français invite les élèves à participer au projet « Géomémoire » à travers le recensement des tombes des « morts pour la France » de 1944.
Pour en savoir plus, consulter le site de l’association Le Souvenir français
- Concours d’histoire franco-allemand EUSTORY-France
EUSTORY-France est organisé par la Fédération des Maisons Franco-Allemandes en coopération avec l'Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) et fait partie du réseau EUSTORY de la Fondation Körber.
« 80 ans de la Libération : Le chemin vers la fin de la Seconde Guerre mondiale »
Inscrivez-vous au concours d’histoire franco-allemand EUSTORY-France à partir du 25 septembre 2014 jusqu’au 8 février 2025
Le concours 2024/25 est consacré à la thématique des « 80 ans de la Libération : Le chemin vers la fin de la Seconde Guerre mondiale ». Ce thème invite les élèves français de la 4e au Baccalauréat général ou professionnel et les élèves allemands de la 4ème à l'Abitur à mener des recherches sur la période de la Libération entre le débarquement du 6 juin 1944 et la capitulation de l’Allemagne le 8 mai 1945, à travers une perspective à la fois locale et franco-allemande.
Les élèves peuvent effectuer une recherche historique individuelle, en groupe, en classe ou en tandem franco-allemand (l’équipe d’EUSTORY-France est à votre disposition pour vous aider à trouver un partenaire de tandem).
Plus d’informations sur le site EUSTORY
Le ministère des Armées est chargé d'un important patrimoine mémoriel lié aux conflits contemporains, en France et à l'étranger. Une liste des lieux de mémoire des musées et mémoriaux des conflits contemporains est consultable sur le site Chemins de mémoire.
Sur ce site, des ressources variées sont proposés : des films sur les temps forts du cycle mémoriel consacré à la Libération (par exemple, le maquis du Vercors 1944 ; Oradour-sur-Glane, village Martyr), des articles scientifiques, les numéros de la revue Les chemins de la mémoire (abonnement gratuit sur demande), les appels à projets 2024-2025 et un dispositif d’aide soumis à l’avis d’une commission pour financer des projets pédagogiques en lien avec la mémoire et l’enseignement de défense.
Le site Mémoire des hommes (Portail culturel du ministère des Armées) donne accès à des bases nominatives sur les grands conflits mondiaux et opérations extérieures depuis le début du XXe siècle. Sont consultables des bases nominatives classées selon diverses thématiques qui renvoient à des dossiers d’archives consultables dans les différents sites du Service historique de la Défense (principalement à Vincennes et à Caen).
Le site Images Défense propose une histoire des armées à travers 400 000 photographies et 2 000 heures de film. La Libération de la France est très documentée.
L’Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD) publie Le Bras de fer, une fiction documentaire sous forme de bande dessinée numérique enrichie pour les mobiles qui portent sur les relations entre de Gaulle, Churchill et Roosevelt.
Les services départementaux de l’Office national des combattants et victimes de guerre (ONaCVG), opérateur délégué mémoriel du ministère des Armées, peuvent guider les équipes éducatives.
Dans le cadre de ce cycle mémoriel, on peut consulter sur le site France Archives (Portail national des Archives) :
Une carte interactive des actions des services d’archives sur la Libération. Ces ressources constituent une mine d’informations sur tout le territoire.
Des mini-sites ou des éclairages scientifiques sont consacrés à des thèmes spécifiques. Par exemple, une page sur « L'action de la Résistance intérieure dans la libération du territoire » ; un mini-site intitulé « Août 1944. Regards croisés sur la Libération de la Paris » qui présente des documents puisés dans les fonds des archives nationales.
L’appel à la collecte d’archives privées relatives à la Libération de la France
Les fondations liées à l’histoire de la Seconde Guerre mondiale conçoivent des ressources pédagogiques et documentaires (publication de revues, mise en ligne d’archives et d’articles scientifiques, de témoignages) et mènent des actions propres comme par exemple le prêt d’expositions itinérantes, des concours, des ateliers, des animations hors les murs, des formations académiques, etc. Certaines fondations comptent parmi les membres de leur équipe un(e) enseignant(e) qui peut être sollicité(e).
- La Fondation de la Résistance administre le Musée de la Résistance en ligne (site qui présente la Résistance française de 1940 à 1945 à travers des documents d’archives, des expositions virtuelles, des lieux de mémoire). Plusieurs expositions sont consacrées notamment à la Libération de la France. La chaîne YouTube permet de consulter notamment des témoignages filmés de résistants et de déportés. La Lettre de la Fondation de la Résistance (revue trimestrielle) donne accès à l’état de la recherche scientifique actuelle.
Elle conçoit des expositions itinérantes qui peuvent être prêtées aux établissements scolaires, par exemple « Le rôle de la Résistance dans la Libération de la France ».
L’association des Amis de la Fondation de la Résistance-Mémoires et Espoirs de la Résistance met en ligne l’ensemble des témoignages filmés de résistants et déportés. Tous ces témoignages ont été transcrits.
- La Fondation de la France Libre met en ligne des articles scientifiques, une chronologie de la France libre, des témoignages, des documents d’archives et des biographies, et les numéros de la revue de la Fondation de la France libre (trimestrielle).
- La Fondation Charles de Gaulle propose des ateliers, des ressources scientifiques et et à des séquences pédagogiques en lien avec la plate-forme et l’ouvrage Enseigner de Gaulle (Réseau Canopé) qui concernent aussi la libération.
- La Fondation pour la mémoire de la Déportation met à disposition du grand public des extraits de sa vidéothèque et de son audiothèque (témoignages des déportés). Le Livre mémorial permet de retracer les parcours de déportés.
- La Fondation pour la mémoire de la Shoah soutient des projets dans les domaines de la recherche historique, l'enseignement, la transmission de la mémoire, la solidarité envers les survivants de la Shoah, la culture juive, la lutte contre l’antisémitisme et le dialogue interculturel.
Lumni enseignement met à disposition des enseignants et des élèves des documents audiovisuels issus de ses fonds d'archives sur les débarquements, les combats de la Libération et le retour des absents.
Les établissements peuvent se rapprocher des référents académiques « mémoire et citoyenneté » ou des délégués académiques à l'éducation artistique et à l'action culturelle (DAAC) de leur académie.
- Concours national de la Résistance et de Déportation (CNRD)
- Enseigner autrement l’histoire de la Shoah en participant au projet européen Convoi 77
- Prix Maison d’Izieu
- Prix Annie et Charles Corrin
- Concours de la meilleure photographie d’un lieu de mémoire de la Résistance et de la Déportation
- Bulles de mémoire
Partenaires
- Le Groupement d’intérêt public « Mission du 80e anniversaire des débarquements, de la Libération de la France et de la Victoire »
- La Direction de la mémoire, de la culture et des archives et son site Chemins de mémoire (DMCA-ministère des Armées)
- L’Office national des combattants et victimes de guerre (ONaCVG)
- L' Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense (ECPAD)
- L’Ordre de la Libération
- Service interministériel des Archives de France
- Fédération nationale André Maginot
- Fondation de la Résistance
- Fondation de la France Libre
- Fondation Charles de Gaulle
- Fondation pour la mémoire de la Déportation
- Fondation pour la mémoire de la Shoah
- Fondation du maréchal Leclerc
- Fondation du Maréchal de Lattre de Tassigny
- Le Souvenir français
- Association convoi 77